La jeune fille consciente, est porteuse de solution pour sa nation.

Nous évoluons dans une société où la majorité des jeunes filles n’a pas conscience de leur identité, nombreuses ne savent pas ce qu’elles veulent, ni où elles vont . Certaines croient que la vie se limite à fréquenter des hommes, en menant une vie légère. Et oublient ce que la société attend d’elles. En effet,n’avoir comme unique vision et centre d’intérêt  » le mariage  » est inconcevable, car ce n’est pas un terminus. Elle a une vie sur laquelle elle doit réfléchir et nourrir des ambitions. « Plusieurs peuvent être des porteuses de solution! »
 » La Jeune fille doit revenir en elle – même, se fixer des objectifs à atteindre, entreprendre pour son épanouissement,  » a-t-elle insisté au micro de notre équipe. Avoir une source de revenue noble, car nombreuses oublient que ce qu’elles sèment aujourd’hui les rattraperont un jour.
« Celle-ci doit se mettre dans la peau d’une femme battante, courageuse tout en se disant qu’elle a la possibilité d’être une grande femme malgré les aléas de la vies. Qu’elle se dise  » je peux ». Mais aussi, il est important d’avoir des bonnes fréquentations, car elles nous influencent, et nous produisons des gènes tirées des personnes qui nous entourent ! »
Par ailleurs, les parents jouent un rôle capital dans l’évolution de leurs filles. Ils doivent chaque fois les encourager, les booster à devenir meilleures, et ces paroles vont prendre vie en elles.
Les jeunes filles d’aujourd’hui sont les mères de demain, et cette nation ne sera pas bâtie sans elles, et ces dernières doivent en être conscientes. Tel est le message de #Niclette_Ngoie aux jeunes filles.

L’investissement que vous faîtes aujourd’hui à l’université, que vos parents vous ont permis de faire, vous devez le retourner à la Société, à vos proches et dans vos familles.

Dans son allocution face aux étudiants de l’Ifasic le lundi 16 décembre dernier M. Jean Marc Châtaigner, ambassadeur de l’union européenne en RDC a parlé de l’importance de l’éducation des jeunes filles, étant donné que cela augemente leurs chances d’obtenir un emploi. Il a beaucoup insisté sur le fait que la plupart des femmes investissent 80% de leurs revenus à la nourriture et aux besoins fondamentaux de leurs enfants et de la communauté. Cela signifie que les jeunes filles qui finissent leurs études universitaires aujourd’hui retournent facilement ce que la société, leurs proches et leurs familles ont investi en elles.
Le diplomate français a, par cette occasion, incité les étudiants à user de leurs voix pour parler des questions qui leurs sont importantes, mettre leur énergie pour un changement positif pour le bien de la communauté.
 » N’attendez pas le jour de vos diplômes pour devenir actrice du changement. A l’école, à l’université, vous avez la possibilité de cultiver les compétences et des valeurs qui détermineront de vie professionnelle. Si vous travaillez dure, vous apprendrez à planifier et penser à des solutions innovantes, » conclut – il.
Monsieur Jean Marc Châtaigner reconnaît les difficultés que rencontrent les jeunes au marché de l’emploi congolais. Il invite alors les étudiantes à l’esprit du travail car pour lui la femme est l’avenir de l’homme, mais aussi de la RDC.
C’était dans le cadre de la célébration du deuxième anniversaire de la structure Jeunes filles en Action, Jefia, organisée le lundi 16 décembre dernier à l’institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, Ifasic.